Pour commencer, citons Edgard Morin (Introduction à la pensée complexe, Editions du Seuil, 2005)
L'entonnoir étonne. De simple ustensile dont l'humanité se sert quotidiennement, l'entonnoir accède au statut de symbole de la folie, selon Jérôme Bosch. Le raffinement dont il est parfois l'objet est partagé par certaines peuplades de Nouvelle Zélande, qui s'en servent comme outil initiatique, et par l'aristocratie européenne du 18ème siècle. Il est aussi parfois associé à la prière, alors que d'autres le considèrent comme un symbole d'invitation à l'échange amoureux.
De notre point de vue, l'entonnoir peut à juste titre être promu en symbole idéal de la transmission de la connaissance, proche du triangle descendant, donc du symbolisme de la fécondité divine.
C'est pourquoi nous pensons pouvoir l'associer à la fleur de Lotus, dont on sait qu'elle représente la totalité de la Révélation, au sens mystique du terme. L'esprit n'est pas seulement un lieu de combinaison ou de liaison, il nous définit en tant qu'être pensant capable de se penser lui-même face au monde, et cela dans un rapport matériel, ou bien grâce à l'abstraction, ou bien encore grâce au symbolisme, ici défini comme un langage de reconnaissance par signes. (du Grec sumbolon, signe de reconnaissance). Rien de mystérieux, donc, si l'on possède quelques clés de déchiffrement. Selon André Malraux, le symbole exprime ce qui ne peut être exprimé que par lui.
L'entonnoir est approprié pour se glisser dans tout récipient n'ayant qu'une petite ouverture. Dès lors, sa puissance est immense, il impose sa propre loi, forçant le liquide ou les grains à ne pas s'échapper. On ne l'oublie pas, l'entonnoir est un instrument indispensable du vigneron, pour transvaser tout liquide alccolisé. Pas UN liquide, mais LE précieux liquide. Celui dont on dit qu'il détient la vérité, (In vino veritas) s'il est consommé à faible dose. Mais aussi le liquide qui rend fou, quand il est consommé avec excès : rose comme la joue qui s'emproupre à trop s'ennivrer, blanc comme la colère, rouge comme sang. Ce liquide possède la particularité de nous obliger à faire un choix en faveur de la sagesse ou de la déraison. Dès lors que le vin a été transvasé dans le tonneau, grâce à l'entonnoir, nous devrons choisir entre sobriété et élégance dans la perspective d'une consommation raisonnée, ou entre ivresse et inélégance dans la surconsommation.
Autre association, sur le thème de la transmission, propre à l'entonnoir. Que notre conscience soit en éveil ou endormie, notre inconscient, dont on sait qu'il est le siège des pulsions, semble utiliser un outil pour nous forcer à écouter ce qu'il dit, sans que rien ne s'échappe lors de ce voyage entre l'inconscient et le conscient. Lorsque notre conscience est en éveil, l'inconscient utilise le lapsus et l'acte manqué. Lorsque notre conscience est endormie, l'inconscient utilise le rêve. Une fois qu'il s'est manifesté à notre conscience, le message peut être accepté, puis interprété avec sagesse ou refoulé, non sans déraison. Il s'agit donc là aussi d'un choix à effectuer, entre adopter une attitude noble et sage, ou vile et folle. Car c'est bien être fou que n'écouter point les messages de notre insconscient, le meilleur ami que nous ayions ! En pensée, nous pouvons voyager vers le temple d'Apollon, à Delphes, où est gravé la devise : connais-toi toi même, et tu connaîtras l'univers et les dieux.
De nombreux personnes initiées utilisent le symbolisme pour se faire comprendre, au delà de l'intellect, du raisonnement scientifique, du savoir, du langage. Il appartient à notre lectorat de chercher et de trouver (Cerca, trova...) les rapports entre philosopie et symbolisme, et par exemple, ceux existant entre la Cathédrale de Chartres et la Pyramide de Cheops, pour saisir toute la puissance des symboles.... et des chiffres. Cependant, nous devons avertir quiconque entreprend cette recherche : elle est sans fin, et risque bien, avant même d'être terminée, de bouleverser votre vie à tout jamais. On ne cherche pas sans trouver, et ce qu'on trouve dépasse de loin tout ce que nous aurions pu imaginer. Cette recherche mène en un lieu où les notions d'espace et de temps n'ont plus aucune commune mesure avec ce que nous connaissions. Le symbolisme est une constante du langage de l'humanité. S'occuper de symbolisme, c'est donc s'occuper de l'Humain, de l'impossible néant du cercle, du Un révélé, de la Dualité qui est le fruit du Zéro et du Un, de la Trinité qui en est la suite logique, du Quatre qui en révèle la perfection, du Sept et du Douze. C'est s'occuper de l'humain, de son passé, de son présent, de son avenir, dans cet univers et dans les onze autres...
Sont parfois appelés fous les initiés, les poètes et les artistes, les savants, car leurs comportements et leurs propos échappent aux normes communes. Un dicton dit "Rien ne paraît plus folie que la sagesse, pour qui ne connaît d'autre règle que l'habitude. L'initié suprême est nommé fou par certains, et Mat par d'autres. Mat est la plus mystérieuse figure des images du Tarot, la plus fascinante et la plus inquiétante. Mat n'a pas de numéro, il n'est ni le zéro ni le néant, il est hors jeu, mais il marche, appuyé sur un bâton d'or, sur les terres vierges de la Connaisssance, au delà de la cité des Hommes.
Les initiés évoquent la voix du Maître Intérieur, qui se fait entendre à notre conscience. Si nous l'écoutons, cette voix réussit là où toute autre force a échoué : elle entre en nous par une minuscule ouverture de la conscience, coule en nous sans se perdre à l'extérieur, se transforme en désirs, puis en actes.
[citation] "Presque partout dans les régions alpines catholiques de Suisse, surtout en Suisse alémanique, la coutume de la prière du soir (betruf) est encore en usage. Pendant la saison d’estivage, l’armailli chante chaque soir, en plançant un entonnoir en bois pour le lait devant sa bouche, une litanie ancestrale qui s’égrène sur l’alpage. Il exhorte la Sainte Trinité, la Sainte famille et tous les saints vénérés de l’endroit, à protéger les hommes, les animaux ainsi que tous leurs biens. [fin de citation]
Nous pouvons remarquer que l'entonnoir est à juste titre reconnu comme un outil de transmission, quand il est utilisé comme ci-dessus, à la fois allégoriquement et bien concrètement, pour délivrer un message, dont on peut dire au minimum qu'il se veut positif. A l'opposé, quand l'entonnoir coiffe la tête d'un homme, supposé fou ou ivre, cet homme joue alors d'un instrument, ou fait semblant, produisant probablement une musique aussi dénuée de sens que les gestes ou l'attitude du personnage.
[citation] L'entonnoir renversé, [...] fut parfois considéré comme l'image de la distraction, le symbole de la sagesse, du savoir et de la science ou encore une allusion à la duperie. [...] La signification symbolique de l'entonnoir renversé utilisé comme couvre-chef reste un casse-tête chinois pour les auteurs. [fin de citation]
[citation] Le chapeau en forme d'entonnoir sur la tête n'a pas toujours été considéré comme symbole de la folie. Il représentait même la sagesse au Moyen-Age. Dans "l'Excision de la pierre de folie", un tableau de Jérome Bosch, celui qui porte l'entonnoir n'est pas le fou mais le très savant chirurgien qui est en train de l'opérer. [fin de citation]
Nous nous interrogeons sur l'origine du mot funnel qui désigne un entonnoir, en langue anglaise. Proche à la fois de fun (drôle, fou) et de tunnel, le tunnel pouvant servir de caisse de résonnance et amplifier la voix... Il n'y a ici, sans aucun doute, que des coïncidences amusantes ! Une autre question tout aussi impertinente peut nous venir à l'esprit en observant ci-dessous le bijou que porte cette femme, à même la peau, autour du cou. Nous ne savons si le port de ce bijou comporte une part de symbolique. L'entonnoir est malgré tout assez évocateur ! Sert-il à dire quelque chose ? Incite-t-il au partage, au plaisir, à la douceur, à l'ouverture aux autres ?
[citation] Les Maori de Nouvelle Zélande utilisent de singuliers objets liés, entre autres, à l'opération de tatouage Moko. Tel cet entonnoir, ci-dessous, ou korere, jadis utilisé lorsque la personne tatouée devenait « tapu ». La tête étant considérée comme la partie la plus sacrée du corps, et comme le tatouage faisait couler du sang, les artisans tatoueurs, les « tohunga-ta-moko » étaient des personnes particulièrement « tapu » et ne pouvaient toucher leur nourriture qu'avec des baguettes. Quant aux tatoués eux-mêmes, ils ne pouvaient pas s'alimenter normalement ou ils auraient couru le risque de se contaminer. C’est le sang (sacré et de plus provenant de la tête) versé qui créait cet état dangereux. On se servait alors de ces entonnoirs afin de nourrir d'aliments liquides les personnes récemment tatouées. On notera sur ces objets la finesse de la sculpture, le lacis de motifs spiralés à l'intérieur duquel s'insère parfois un motif de figure humaine. Sur la partie s'appliquant sur le visage se déploie une figure anthropo-zoomorphe. [fin de citation]
Selon certains initiés, la voix du Maître Intérieur a notamment le pouvoir de guérir tout être humain qui souffre d'un déséquilibre mental non chronique ou éliminatoire. Le déséquilibre sera alors qualifié de passager, et déclaré susceptible d'être positivement traité. Les causes les plus répandues de déséquilibre mental, dans la société humaine actuelle, sont la dépendance à l'alcool, à la drogue, au jeu, à l'agressivité, à la consommation, à l'oisiveté, à la pensée négative, qui peuvent engendrer un état dépressif.
L'égocentrisme, le manque de respect de soi, de son corps, des autres, sont les premières manifestations d'un déséquilibre mental, qui, de passager, peut devenir chronique. Ce déséquilibre mental, qui pousse sur le terrain du dégoût de soi, peut mener à la dépression, puis à une forme de folie, au suicide ou au meurtre.
Une éducation trop laxiste produira des enfants rois égocentriques. Leurs parents ne leur ont probablement pas appris l'importance de se dévouer aux autres, de les respecter, non par moralisme, mais par soumission volontaire aux règles que la vie sociale implique. Les garçons devraient être éduqués à respecter leur propre corps, celui d'autrui, mais aussi à effectuer leur part de tâches ménagères, et à s'occuper de l'éducation des enfants, ce qui n'est pas compatible avec une conception machiste de l'organisation sociale. Les filles devraient particulièrement être éduquées à ne jamais accepter que quiconque maltraite leur corps, à ne pas être reléguées au rang "d'être inférieur"...
Nous avons vu comment l'égocentrisme et le laxisme éducatif peuvent devenir des sources de malaise social, tant pour le monde du travail, que pour la vie de couple, que pour l'éducation des enfants. Malaise qui peut très rapidement générer des maladies physiques et des déséquilibres mentaux. A notre sens, c'est bien le modèle social actuel, égocentrique par idéologie, n'ayant pour seul but que de profiter du labeur des travailleurs et travailleuses, qui tue le couple, tue la cellule familiale, tue l'éducation. Ce modèle social exclut les plus faibles en leur refusant le droit au travail, tout en subventionnant un temps leur inactivité professionnelle, puis en les contraignant à vivoter tant bien que mal, avec une "allocation" effectivement "minimale".
Pour cette société, toute entière fondée sur le profit des plus riches généré par le travail des plus pauvres, il n'est pas question d'intégrer les femmes, les enfants, les vieillards, les handicapés, les faibles et les malades. Cette organisation pousse tous les enfants non scolarisés ou "mal scolarisés" - dans le sens d'inaptes au salariat - à devenir des voyous, dealers, macs ou maquerelles, prostitués et prostituées, à s'alcooliser, à se droguer, à jouer dangeureusement avec leur vie, tout cela pour survivre. Cette société-là est gravement malade, on peut dire qu'elle est folle.
Loin, très loin de cette folie, il apparaît que l'initiation soit une pratique très répandue par l'humanité, depuis les temps immémoriaux, pour aider chacun d'entre nous à accéder à la voix de son Maître Intérieur, voix qui peut nous enseigner la sagesse et la force intérieure.
L'activité cerébrale consciente nous permet de recevoir des informations de l'extérieur et d'émettre des informations à l'extérieur, en le sachant et en le voulant. La réceptivité est la capacité que nous avons de recevoir les messages du monde extérieur et ceux de notre corps. L’émissivité est la faculté que nous avons d’émettre constamment des pensées, des expressions de visages, des gestes, des paroles, etc.
La conscience est la faculté mentale d'appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs à soi. Il n'y a pas de "je" sans la conscience de ce qui est extérieur à soi. Autrement dit, c'est la connaissance plus ou moins claire que possède le sujet, du monde qui l'entoure ainsi que de lui-même. En ce sens, les plantes sont des êtres vivants conscients.
L'inconscient est le produit de l'activité cérébrale échappant à la conscience. L'inconscient peut provoquer une parole ou un acte qui, se produisant chez un sujet capable de se percevoir lui-même, échappe accidentellement ou répétitivement à son contrôle.
La question peut parfois être de savoir comment redonner au "conscient " le pouvoir qu'il a perdu. Les exercices de réceptivité instaurent un état de présence à soi et au monde extérieur. Ils favorisent le sentiment d’identité : je sens, j’existe. Les exercices de concentration permettent d’accroître les facultés d’attention, de mémorisation, de discernement. Ils favorisent l’essor de la volonté : choisir, décider, agir... Ils favorisent le sentiment d’estime de soi : je suis responsable de ma vie. Les exercices de relaxation apportent une détente corporelle en agissant sur le fonctionnement du système neuro-végétatif, une détente psychique en opérant un lâcher-prise affectif et mental. Ils favorisent le sentiment de calme : je goûte au plaisir d’être.
La concentration est la faculté de fixer sa pensée sur un point donné, de suivre le développement d'une idée sans se laisser distraire, simplement de pouvoir s'abstraire dans un travail quelconque. (Citation de Roger Vittoz). L'exercice de concentration sans tension est essentiel. En travaillant la concentration (au début sur une sensation, sur un point du corps, sur un geste...) la personne enclenche une meilleure relation à son corps, travaille sur sa confiance en elle. Puis la concentration sur une idée, un texte, pourra venir sans crispations... La concentration renforce donc la confiance en soi, mais elle développe aussi la mémoire, elle enrichit l'imaginaire...
La volonté est une faculté de la raison d'exercer un libre choix, et de poursuivre ce choix en dépit des oppositions. Il n'est question, là, ni de tension, ni de crispation. La volonté est la résultante du désir. Il faut donc avant tout répondre à la question « Est-ce que je le veux vraiment, en ai-je le désir ? » Puis, ayant répondu par la positive, il faut faire un acte volontaire, c'est à dire qui s'inscrit dans le temps, malgré les échecs possibles, prévisibles ou imprévisibles. Parfois, la volonté demande a être exercée avant d'apporter la satisfaction attendue. La personne qui exerce ainsi sa volonté découvre qu'elle peut mener à bien un acte jusqu'au bout. Elle retrouve, ou renforce, peu à peu, l'estime de soi.
Une concentration dans l'effort, sans tensions excessives, permet de refouler les sensations extérieures provenant des sens et de son propre mental pour mener à bien l'acte que l'on a décidé de réaliser. Ceux qui se concentrent dans l'effort, en utilisant une énergie excessive, découvriront qu'ils peuvent utiliser, dans les actes de volonté, un tonus juste, sans tensions.
Quel que soit notre but, il faut commencer par affirmer la puissance du désir. Si, ayant accepté l'idée que notre inconscient a pris en partie le pouvoir, et que cela nous cause du tort ou de la souffrance, nous avons décidé au moins de tenter de rémédier à cet état de fait, c'est que nous en avons ressenti le désir. Il faut alors amplifier ce désir, puis éduquer notre volonté. Cela nécessite de faire quelques exercices, tels que la relaxation, puis d'améliorer notre réceptivité, et notre concentration. Avant toute chose, il faut visualiser le but à atteindre. Si le but à atteindre est de modifier notre comportement ou notre attitude mentale, il faut d'abord se visualiser dans l'état mental que nous souhaitons atteindre, en imaginant que nous agissons correctement. Ayant imaginé notre future personnalité, en gardant cette image mentale à l'esprit, nous pouvons alors affirmer que nous avons fait le premier pas vers sa réalisation.
C'est pourquoi certains d'entre nous considèrent les techniques de visualisation mentale comme la voie sacrée pour atteindre un haut niveau de maîtrise de l’esprit.
Les initiés à la visualisation mentale créatrice entendent de plus en plus facilement la voix de leur conscience, le "Maître Intérieur" dont tous les anciens sages nous parlent. Cette voix peut être plus facilement reçue en utilisant la technique de l'entonnoir, ce que le fait le clitocybe, ce champignon qui recueille ce qui vient d'en haut, sans soute pour illustrer la Tabula Smaragdina qui affirme à notre intention : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas »
Certains personnes initiées sont parfois qualifiés d'illuminées. Ce mot devrait posséder un sens positif, puisqu'il s'agit de rester lumineux pour soi et pour autrui, mais il a habituellement une connotation négative, en français. Cependant, les initiés et initiées sont aussi des animateurs, artistes, chercheurs, cliniciens, écrivains, enseignants, formateurs, philosophes, praticiens, scientifiques, soignants, toutes personnes œuvrant à l'émancipation de l'humanité : ce ne sont pas des personnes égocentriques.
A notre sens, la symbolique de transmission de l'entonnoir est liée au transfert du vin, de l'huile, des graines et d'autres nourritures physiques, et par extension, nous pouvons évoquer la transmission de la Connaissance. Cette symbolique de l'entonnoir, que nous nous efforçons, en ces lignes, de créer de toute pièce, est particulièrement utile l'orsqu'il s'agit d'évoquer la transmission d'un objet concret ou abstrait, dans le but d'emplir un contenant concret ou abstrait dont l'entrée reste difficile d'accès.
Dans l'illustration originale ci-dessous, les cercles, à la pointe des triangles du Yantra, hexagramme, étoile à six branches, Sceau de Salomon, évoquent un autre symbole, lié à une société initiatique, qui défend des valeurs d'organisation sociale incompatibles avec les notions d'égocentrisme, ou d'enrichissement personnel par le labeur d'autrui et l'asservissement humain. Cerca, trova...
La forme de l'entonnoir est facilement identifiable. Elle très proche de la forme du triangle pointe en bas, au symbolisme évocateur. La fleur de lotus s'apanouit dans ce contexte de révélation, puis d'élévation, symbolisée par le triangle pointe en haut. La beauté et la forme de la fleur suscitent des interprétations multiples, toutes convergeantes vers la matrice originale. Certains évoquent la renaissance perpétuelle du lotus, seule plante aquatique dont la fleur est au-dessus de l'eau, puisant sa substance vitale dans la vase pour s'épanouir.