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[début de citation]
« Les théories et découvertes de milliers de physiciens au cours du siècle dernier ont permis une compréhension remarquable de la structure fondamentale de la matière. L’Univers est fait de douze constituants de base, appelés particules fondamentales, et il est gouverné par quatre forces fondamentales.
C’est le Modèle Standard de la physique des particules
Il nous aide le mieux à comprendre la façon dont ces douze particules et trois des quatre forces de la nature sont reliées entre elles. Élaboré au début des années 1970, il a permis d’expliquer les résultats d’un grand nombre d’expériences et à prédire avec exactitude une grande variété de phénomènes. Avec le temps, et bien des expériences plus tard, le Modèle Standard s’est imposé comme une théorie ayant de solides fondements expérimentaux. »
https://home.cern/
C’est le Modèle Standard de la physique des particules
Il nous aide le mieux à comprendre la façon dont ces douze particules et trois des quatre forces de la nature sont reliées entre elles. Élaboré au début des années 1970, il a permis d’expliquer les résultats d’un grand nombre d’expériences et à prédire avec exactitude une grande variété de phénomènes. Avec le temps, et bien des expériences plus tard, le Modèle Standard s’est imposé comme une théorie ayant de solides fondements expérimentaux. »
https://home.cern/
[fin de citation]

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La terre est-elle ronde ou plate ?
[début de citation]
«
Une étude Ifop a été réalisée les 19 et 20 décembre 2017 auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française adulte, constitué selon la méthode des quotas et complété par un second échantillon de 252 personnes de moins de 35 ans (dont les résultats ont été ramenés à leur poids réel). Selon cette étude, 9% de français pensent que la terre est plate.
https://www.ifop.com
https://www.ifop.com
[fin de citation]

https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/tunisie/la-terre-est-plate-la-these-qui-donne-le-tournis-en-tunisie_3058021.html
Sommes-nous tous des climatosceptiques ?
par Marie Dégremont, dans mensuel 547 publié en mai 2019 sur le site www.larecherche.fr/[début de citation]
«
Alors que le dernier rapport du Giec nous enjoint de réduire rapidement et fortement nos émissions de gaz à effet de serre (GES), celles-ci ont repris leur hausse en France depuis 2015. En particulier, les efforts attendus dans des secteurs comme le transport - 30 % des émissions françaises - ne sont pas au rendez-vous : le nombre de kilomètres parcourus en moyenne par voiture en France est en hausse depuis 2013 et les Français ont acheté, en 2017, des véhicules neufs émettant davantage de GES que l'année précédente. Pourquoi n'agissons-nous pas ? Bien sûr, les incitations économiques sont insuffisantes, le coût des activités émettrices de GES reflétant encore peu leur impact climatique. De surcroît, les citoyens n'ont pas tous la faculté de financer les efforts nécessaires, comme la rénovation de leur logement ou l'achat d'un véhicule propre, même avec les dispositifs existants, insuffisants ou mal ciblés.
Hors des déterminants économiques, cependant, plusieurs autres facteurs limitent notre propension à agir. D'une part, la méconnaissance des processus à l'oeuvre reste forte - le « trou dans la couche d'ozone » est encore régulièrement avancé, à tort, comme cause de réchauffement climatique. L'empreinte carbone de notre alimentation, des biens d'équipement ou des transports reste mal appréhendée par les populations. Dès lors, difficile d'adopter des pratiques vertueuses ! La diffusion des connaissances est d'autant plus importante qu'une compréhension personnelle des sujets est un élément clé du changement des comportements. D'autre part, le passage à l'action implique des évolutions profondes de nos habitudes et de nos préférences individuelles. Habiter dans une maison isolée avec jardin demeure l'idéal d'une grande majorité des Français. Or c'est une aspiration qu'il va falloir modérer, car elle est difficilement compatible avec la nécessité de diminuer l'empreinte carbone des déplacements. Il va également falloir reconnaître que la voiture individuelle, le mode de transport que nous utilisons pour plus de 70 % des trajets, doit être plus souvent laissée au garage. Restreindre ce qui est pour beaucoup une évidence, contraindre ce qui apparaît comme des libertés acquises ne va pas de soi.
Le défi est d'autant plus grand que la psychologie humaine est mal adaptée à ce type de situation. Ce qui pousse le philosophe australien Clive Hamilton à affirmer qu'au fond, « nous sommes tous des climatosceptiques ». Ainsi, les recherches en psychologie cognitive montrent que nous éprouvons des difficultés à appréhender et à agir en fonction d'un risque éloigné dans le temps, soumis à des incertitudes, bien souvent perçu comme ne nous concernant pas directement. De plus, dans un contexte où tant d'aspects de notre existence sont remis en question, notre cerveau se comporte de manière sélective : les informations les plus perturbantes sont mises en sourdine, refoulant l'impératif d'action. Sans compter que, lorsqu'il n'y est pas contraint, l'individu n'est pas incité à agir individuellement pour un problème global. Ni même l'État français qui, pesant peu dans la compétition internationale, peine à mettre en place le cadre réglementaire adapté et à entraîner des évolutions de cette ampleur. L'Europe ne serait-elle pas le niveau qui nous permettra de prouver que nous ne sommes pas des climatosceptiques ?
Δ https://www.larecherche.fr/parution/mensuel-547
[fin de citation]Hors des déterminants économiques, cependant, plusieurs autres facteurs limitent notre propension à agir. D'une part, la méconnaissance des processus à l'oeuvre reste forte - le « trou dans la couche d'ozone » est encore régulièrement avancé, à tort, comme cause de réchauffement climatique. L'empreinte carbone de notre alimentation, des biens d'équipement ou des transports reste mal appréhendée par les populations. Dès lors, difficile d'adopter des pratiques vertueuses ! La diffusion des connaissances est d'autant plus importante qu'une compréhension personnelle des sujets est un élément clé du changement des comportements. D'autre part, le passage à l'action implique des évolutions profondes de nos habitudes et de nos préférences individuelles. Habiter dans une maison isolée avec jardin demeure l'idéal d'une grande majorité des Français. Or c'est une aspiration qu'il va falloir modérer, car elle est difficilement compatible avec la nécessité de diminuer l'empreinte carbone des déplacements. Il va également falloir reconnaître que la voiture individuelle, le mode de transport que nous utilisons pour plus de 70 % des trajets, doit être plus souvent laissée au garage. Restreindre ce qui est pour beaucoup une évidence, contraindre ce qui apparaît comme des libertés acquises ne va pas de soi.
Le défi est d'autant plus grand que la psychologie humaine est mal adaptée à ce type de situation. Ce qui pousse le philosophe australien Clive Hamilton à affirmer qu'au fond, « nous sommes tous des climatosceptiques ». Ainsi, les recherches en psychologie cognitive montrent que nous éprouvons des difficultés à appréhender et à agir en fonction d'un risque éloigné dans le temps, soumis à des incertitudes, bien souvent perçu comme ne nous concernant pas directement. De plus, dans un contexte où tant d'aspects de notre existence sont remis en question, notre cerveau se comporte de manière sélective : les informations les plus perturbantes sont mises en sourdine, refoulant l'impératif d'action. Sans compter que, lorsqu'il n'y est pas contraint, l'individu n'est pas incité à agir individuellement pour un problème global. Ni même l'État français qui, pesant peu dans la compétition internationale, peine à mettre en place le cadre réglementaire adapté et à entraîner des évolutions de cette ampleur. L'Europe ne serait-elle pas le niveau qui nous permettra de prouver que nous ne sommes pas des climatosceptiques ?
Δ https://www.larecherche.fr/parution/mensuel-547
Le transport routier en France
Lire un article déjà ancien (2005) mais clairvoyant publié sur le site web www.cairn.info, ayant pour thème "Le transport routier en France : aspects géopolitiques d'une question environnementale", par Philippe SubraΔ https://www.cairn.info/revue-herodote-2001-1-page-151.htm